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Choisis un métier que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.

Confucius

Mon identité, ma personnalité

J’observe ma stratégie cognitive et j’apprends à mieux me connaître.

Constamment, je m’interroge sur mon processus d’ancrage, mes désirs, sur mes difficultés et mes limites.

Le papier passe généralement mieux que l’écran.

Or, je passe 90% de ma formation derrière un ordinateur !

Envie de tout… surtout d'avancer

J’ai mentionné ma boulimie dans mes recherches pour aller chercher plus loin. En cela, l'écriture sur papier est limitée et limitante.

De nombreuses “questions socialement vives” interpellent sans cesse mon contexte, mes valeurs, en complément de mes connaissances.

J’essaie de traiter de ces questions complexes par une gymnastique qui prend en compte mes différents repères et en les re-croisant, en les mobilisant avec ce que m’apporte la formation.

 

Je cherche à prendre le meilleur et à aller de l’avant, et je peux avoir un fort esprit critique, surtout quand j’ai le sentiment que la personne veut me faire croire qu’elle sait tout faire, qu’elle a tout vu.

Un manque de confiance en moi, en la personne là pour nous livrer un savoir, ou en l’outil censé nous aider, a un effet démultiplicateur sur ma curiosité à aller voir ce qu’il y a derrière. 

Ceci questionne ma capacité à faire le tri, savoir ce dont j’ai réellement besoin pour être efficace. 

Pour aller chercher l’info sur le web, par exemple, je différencie les navigateurs (Safari, Google Chrome, Mozilla Firefox...) et plusieurs moteurs de recherche (Google, Yahoo, Qwant…).

 

Vouloir assurer une qualité et une diversité des données entraîne indécision et perte de temps.

Par exemple : pour produire mes Portfolio et Journal de Formation, j’ai d'abord ouvert un compte Sway, puis un Blogger... j'ai suivi quelques tutoriels... avant de me décider pour Wix ! 

Ma relation au savoir fait que plusieurs facteurs de désirs de s’instruire doivent être cumulés pour être satisfaisants : être motivée par un objectif utile ; avoir un énoncé précis et non changeant ; servir à autre chose que juste moi-même - d’où l’importance de l’interaction avec le groupe ; découler d’une relation de confiance avec les transmetteurs de l’enseignement…

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Estime de soi, confiance en l’autre

Tout me porte, dès lors que je ressens une construction de mon identité, tout est matière pour apprendre, co-construire : ma motivation extrinsèque est, je pense, tout aussi importante que l'intrinsèque.

 

En cela, les moments de travail en groupe, qu’ils soient présentiels ou virtuels, sont fascinants ; comment gérer la paranoïa du premier, les défaillances techniques du second ? Quelle stratégie cognitive mettre en place lorsqu’on est submergé par l’égo surdimensionné du troisième ?

Par exemple, ne pas connaître en avance qui sera notre intervenant de la semaine d’après me perturbe ;  j'en ai besoin pour savoir comment me positionner.  

Je prends conscience de ma personnalité "As-if" et je chasse cette idée me disant que ce pas pour faire le caméléon, mais pour comprendre mon environnement, le niveau niveau de savoir, le langage qui seront attendus... 

Lorsque je ne sais pas sur quel pieds danser  ma stratégie est souvent de "voter avec les pieds". Alors, je m’incline face au comportement intrusif de telle ou telle personne.

 

Autant cela peut être considéré comme une force - l’adaptation -, autant cela peut engendrer voire souligner des faiblesses, comme celle d’être influençable, d’oublier ses savoir-faire, et de retomber au plus bas de la pyramide de Maslow, dans une position de "j'accepte, mais je ne comprends pas".

 

Or en cas de dissonance cognitive, c'est dans la posture inverse que je préfère me trouver et j'aimerais, plutôt, pouvoir affirmer : "Je comprends, mais je n'accepte pas" !

Respect des individualités

Après réflexion, mon analyse est que cette formation nous encourage à être nous-mêmes.

Et j’aime être entourée de gens confiants, généreux, et ouverts d’esprit. 

Il y a certaines personnes qui m’attirent naturellement, et d’autres, moins.

Je mets facilement de côté toute personne qui ne m’apporte pas grand chose... qui ne me met pas en joie… (voir Marie Kondo "La magie du rangement")

Moi qui n'aime pas mettre les personnes dans des cases, j'ai tendance à me protéger en émettant un jugement sur ces personnes ; je ne prends pas leurs actions ou leurs interventions comme une offence, mais je les mets facilement sur le compte de la misogynie, de l’incompétence, du mal-être… Je trouve un bon prétexte pour m’en éloigner, m’en protéger. 

Cette capacité à passer mon chemin est relativement nouvelle ; j’ai nettement moins tendance, maintenant, à vouloir tout partager dans un grand élan de générosité aveugle : pour moi comme pour autrui, l’appropriation par le sens est nécessaire. Et elle ne peut pas venir d’un simple claquement de doigts.

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Le but du support métacognitif est d’amener les individus à être capables de s’auto-évaluer.

Jacques Rodet

Mes sentiments et mes émotions m’aident à me réaliser

En situation d’apprenant, je ne prends pas mal d’être jugée par ceux que je considère être mes pairs - d'autant plus lorsque je leur apporte du crédit.

Voilà la limite de l’exercice : accepter, mais seulement au regard des barrières que sont mes préjugés ! En cela, j'ai parfois des sentiments contradictoires.

Si l'émotion est la musique et l’instrument, le corps, alors, c'est normal, lorsqu'on est à l'écoute de nos émotions, que le corps réagisse ! J'ai eu plusieurs moments de conflit entre mes émotions, mes sentiments, entraînant un mal-être, des insomnies, le besoin de me défouler.

 

J'ai trouvé une réponse à cette contradiction par le scory verbal, la ponctuation. Oui, il est possible de remplacer le tic de langage par une virgule... Une pause, un silence, vaut de l'or : "Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui", affirmait Sacha Guitry.

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