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Considère ton expérience non comme la somme de tout ce que tu as vécu mais par le sens que tu en retires.

C. Marsollier

La transmission, porteuse de sens

Cette formation tient une place importante dans mon parcours de vie ; elle m’a appris à mieux me connaître ; elle m’a permis une introspection à laquelle je n’ai pas l’habitude de procéder : je me retrouve pour la première fois au coeur de la problématique.

D’une philosophie à une mission

Le besoin de reconnaissance est limité chez moi, contrairement à d’autres personnes de mon groupe - qui l’ont plusieurs fois formulé. Ce qui me porte, en revanche, c’est davantage le partage, la générosité, l’appréciation, ou même l’appartenance. J’ai parfois été déroutée face à une personne non congruente ou dont l’égo ou le stress envahit l’espace, à tel point que je ne vois plus que cela. 

Cela entraîne un décalage entre ce qu’il ou elle souhaite véhiculer et aboutit à un sentiment désagréable à l’égard de la personne. J’ai besoin que les gens m’inspirent, surtout s’ils sont censés nous transmettre un savoir. Si, au contraire, ces personnes ne m’inspirent pas, je deviens une passoire, un mur, sans oreilles ni yeux. Oh, j’ai toujours des sentiments, des émotions... mais quand elles sont négatives, j’essaie de les garder en moi. 

La vraie question ici est : comment faire pour passer outre ces petite choses ? L’idée est d’être capable de faire en sorte que ce que j’ai appris, compris, ce dont je me souviens, le tri que j’ai fait…, je parvienne à en faire quelque chose. En constante auto-évaluation - critique constructive - de mon apprentissage, je pense être en mesure d’utiliser et de transmettre mes connaissances et mes compétences de façon adaptée au contexte, au besoin, ou à la cible. Là est bien le but !

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Perception et relation au plaisir

Néanmoins mes mots, mon attitude, me trahissent.  Il en va de même pour les personnes dont j’estime qu’elles interfèrent dans ma sphère privée - voire intime. 

Dans ces cas là, j’ai remarqué que trois choses s’opéraient en moi : d’abord, un manque d’humour et d’autodérision ; ensuite mon incapacité à me mettre “en position méta”, à me projeter dans mon "third place” ;  et enfin, le temps fou qu’il me faut pour me débarrasser de ce sentiment négatif.

 

Ceci est souvent rattaché à une dissonance, humaine ou cognitive ; je peine souvent à passer l’éponge sur une intervention, une action, ou même sur juste un terme, qui m’éloigne de mon socle de valeurs. 


L’effet est d’entraîner un rapport vif avec mes besoins, mes repères, notamment lorsqu’il s’agit d’incompréhensions, d’incohérences, de décalages entre “le walk et le talk”, comme disent les anglophones. 

Alors, je peine à “débrancher”, mes nuits sont animées et ponctuées d’insomnies, les week-ends qui suivent jamais légers. Plusieurs écrits, d’ailleurs, sont nés de ces moments de doute et de mal-être... Au vu de la quantité de personnes connectées et d’échanges sur le slack, je constate que chaque semaine qui a été problématique pour moi l’a aussi été pour les autres… 

L’avenir est dans le partage

C’est dans mes interactions avec le groupe d'apprenants et d'intervenants  que j'ai trouvé des réponses à mes questionnements. 

L'intelligence émotionnelle de chacun m’a permis d'apprécier pleinement la découverte d’un nouveau métier.

Ils m’ont aidée à regagner une certaine confiance en moi et en mes compétences. L’effet miroir m'a clairement aidée à mieux connaître l'autre et me confirme que le moment où l'on est bien, c’est lorsqu'on on est en adéquation avec son socle de valeurs.

Tout ce que j’apprends pendant cette formation je le confronte -  inconsciemment - à cet objectif d’honnêteté et d’intégrité intellectuelle : ce qui m’importe n’est pas de plaire à l'autre : c’est d’être en accord avec / fidèle à moi-même.

Prendre de la distance par rapport à ce qu’ai fait a été très bénéfique.

Ceci me fait passer du registre de l’agir à celui de l’être.

Je m’autorise à formuler des jugements, sans oublier qu’ils ne sont fondés que sur mes propres préjugés, sur les critères de valeurs de référence que je me suis moi-même donnés. 

On dit que l'homme est fondamentalement égoïste, qu'il n'y a que nous même qui nous intéresse vraiment...

Apprécier réfléchir à ce rapport à moi-même me rassure : je ne suis donc pas une exception ! 

Mais jamais je n'aurais pu le faire sans la richesse des interactions avec le groupe, ces derniers mois.

Mandat et projet de vie

Ces trois mois m’ouvrent  à d’autre mondes. Ma vie a pris un nouveau sens - dans tous les sens du terme. 

L'observation et l'analyse du fonctionnement de chacun, apprenant ou intervenant, m'a passionnée.

Je me suis même surprise à m'intéresser à des outils techniques et à apprécier les logiques mathématiques que certains modules nécessitaient !
 

L’écriture et la lecture ont été de merveilleux soutiens de prise de conscience et de dialogue avec moi-même et avec les autres. 

Ce sont pour moi les plus beau des outils de communication qui existent sur terre. Ils m’aident à être plus unifiée en moi-même, plus ouverte aux autres ; ils me permettent de surpasser toutes mes difficultés. 

J'ai encore énormément de choses à apprendre pour approfondir mes connaissances en e-formation et vais certainement pousser plus loin certains des sujets, que l'on n'a pas pu faire autrement que survoler.

Cette formation a été une formidable aventure.

 

Aujourd’hui, les mains sur le volant, je décide de ce que choisis de sélectionner, généraliser, distordre.

Aujourd’hui, j’ai le sentiment de posséder, de découvrir, d’avancer, de grandir : aujourd’hui, mon futur m’appartient. Je me sens préparée, prête ; il n'en tient qu'à moi d'en faire quelque chose de bien ! 

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La clé de la réussite est la confiance en soi, la clé de la confiance en soi c’est la préparation.

Arthur H.

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